Le mythe (con)fondateur...





"Rava'Hine"
acrylique sur toile
60X80

Le mythe de la femme Polynésienne est fortement encré dans les esprits. Les écrits de Bougainville ont traversés les océans et ont figés,  cristallisés la femme dans une condition qui n'était, je pense, pas la sienne.




Chantal Spitz décrit avec lucidité ce mythe, son incohérence et valide un sentiment que j'ai depuis que je suis en France. Ce sentiment encore confus mais persistant me fais comprendre que, nous, Polynésiens, sommes désormais les instruments de propagation de ce mythe. Chantal Spitz parle de "label", je ne peux qu'aller dans son sens. Nous prenons plaisir à se définir par des images construites pour plaire quitte à s'éloigner de la vérité crue du Tahiti d'aujourd'hui.


                      


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3 commentaires:

Anonyme a dit…

Du peu que je connais de toi, mon préféré : bonne matière, bien sombre, avec les trois touches de couleurs...
Tu as raison de communiquer ton travail : il est intéressant.
Je ne suis pas peintre, ni même artiste (même si je touche du bout des doigts la photographie, la musique et l'écriture), alors je ne sais pas ce que vaut mon commentaire/ton boulot, du point de vue parfois pompeux des beauzardeux... Mais c'est avec la sincérité et le regard du profane que j'apprécie.
Bien à toi,
Cédric (et oui, moi, j'ose être perché sur le blog des autres :) )

Vaianu H. a dit…

Merci Cédric, le "regard du profane" est celui qui compte, et effectivement je ne voulais pas jongler avec trop d'éloquence parce que je ne sais pas faire et surtout parce que ce n'est pas moi...
J'espère te lire un de ces jours dans "anthropologie magazine", s'il n'existe pas il faut l'inventer!

Anonyme a dit…

J'adore.
Bougainville aurait autant fantasmé en regardant les femmes de ce tableau qu'en les voyants la 1ère fois sur ces belles plages.
Le problème c'est qu'il a pris ses rêves pour des réalités et les a posés sur le papier.
Toi tu connais les vahinés, et tu les as peins sur ta toile.

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