The Enterprise


Camilla
acrylique sur carton
79X59
Le portrait a toujours été un genre en peinture qui m'attirait. Dès mes débuts je voulais faire le portrait des personnes qui comptaient pour moi. J'avais le sentiment que c'était une belle manière de leur montrer mon affection.
Faire le portrait de quelqu'un, c'est se rapprocher de cette personne, raconter une histoire, se souvenir parfois.

C'est avec plus ou moins de réussite que je terminais un portrait, le plus souvent c'était avec le moins que je flirtais.

C'est en quête de méthodes, de conseils sur le net que je tombais sur le blog de  Gwen seemel, portraitiste franco-américaine qui m'a complètement décomplexé sur la pratique de la peinture.

Il me paraît important d'admettre ses influences, mais surtout important d'admettre que lorsque l'on part de rien on ne risque rien à s'inspirer du travail d'un autre, mais on risque tout à faire croire à de "l'immaculée création"...

Le temps d'un espace


Vaianu H.
acrylique sur toile
79X59
J'ai toujours beaucoup de mal à me mettre à peindre. J'y pense tout le temps, tous les jours mais les dix pas à faire pour atteindre l'atelier sont comme les pas du condamné.

Les seules pensées qui me permettent de m'endormir la nuit sont en peinture. J'imagine ce que je pourrais peindre, j'imagine le thème, la composition, la teneur, la subtilité qui donnerait la trame à l'idée et ce n'est qu'une fois que toutes les possibilités sont envisagées qu'elles m'assomment et m'endorment.

Je dois comprendre ce que je veux faire avant de pouvoir l'exécuter.
Et tout le problème est là. Je réfléchis trop et ne laisse aucune chance à l'improvisation. Ce qui, in fine, ne laisse que peu de place à la peinture elle-même.

Et pourtant j'aime peindre. C'est la seule activité où rien n'a d'emprise sur moi. Je ne pense à rien, je fantasme.

Quand je peins, je suis le conquérant de l'espace et du temps.

Again and again...

"Time is the master"
acrylique sur toile
Je ressers toujours la même cuisine.